lemossad - Ses actions

Les actions

La renommée d'un organisme de défense est dûe à la réussite de ses agents qui en mettant à son service leurs capacités hors-normes ont sû remplir avec brio les missions fixées. Les coups d'éclats de ces agents, hommes ou femmes caractérisent alors le service secret en question. Dans le cas d'un service secret tel que le mossad, il est à noter que seule une poignée d'agents par leurs prouesses ont réussis à marquer l'Histoire. Grâce à eux, le Mossad a su forger sa réputation légendaire. L'ont-ils fait afin de protéger la nation Israëlienne ou bien remplissaient-ils d'autres objectifs? Nous allons étudier quelques actions parmi les plus fameuses et retentissantes de l’histoire des services secrets afin de déterminer l’objectif qu’elles devaient remplir.

Eli Cohen

Elie Cohen Considéré comme l’un des agents les plus prolifiques et efficaces de tous les temps, il a à travers son courage et son dévouement montré au monde à quel point le métier d’agent secret était difficile, et qu’il pouvait également s’exercer au prix de sa vie. Pour sa nation, il s’est livré à la période de son existence la plus ardue. Son patriotisme l’a poussé à affronter et à surpasser ses limites physiques et morales.

Début 1962, notre espion se rend à Damas, où il loue un appartement non loin du quartier général syrien dans le but de surveiller plus aisément les activités de ce dernier. Il se fait une réputation d’homme d’affaires sympathique et patriote nationaliste au possible et gagne peu à peu la confiance de nombreux militaires et officiels du gouvernement syrien avec qui il voyagera dans toute la Syrie. Dès lors il accumule et transmet bon nombre d’informations capitales sur l’armée syrienne ainsi que sur son gouvernement et les liens entretenus avec les organisations palestiniennes en charge du sabotage. Ainsi lors de la guerre des six jours sur le plateau du Golan, l’armée israélienne est parvenue à détruire l’ensemble des installations militaires lourdes syriennes faisant face à Israël.

Cette mission de quelques années a permis aux militaires sionistes de surpasser leurs adversaires syriens et de protéger leur pays d’une guerre préparée de longue date par la Syrie. Cette mission, bien qu’elle est ôtée la vie à Elie Cohen, a sauvé la vie de centaines de militaires et de civils israëliens. Elle avait donc bel et bien un rôle défensif.

Rafaël Eitan : Adolf Eichmann

Rafaël, dit Rafi, a été le sous-directeur des opérations du Mossad pendant près d’un quart de siècle. Lassé des bureaux il était avide de se rendre sur le terrain. Déterminé, rusé, improvisateur ses qualités se sont conjuguées dans une opération qui lui a apporté la gloire : l’enlèvement du dignitaire nazi Adolf Eichmann, grand ordonnateur de la très sinistrement célèbre Shoah.
L’opération s’est déroulée en Argentine en Mai 1960. Se cachant derrière un voyage diplomatique du gouvernement israélien, à l’occasion du 150ème anniversaire de l’indépendance argentine, les agents prévus pour la mission ont atterri sur le sol argentin sans encombre, le 1er Mai. Après avoir confirmé l’identité de l’homme qu’il pensait être Adolf Eichmann, le bataillon prépara les dispositifs nécessaires à sa mission. Celle-ci, programmée pour le 11 Mai fut couronnée de succès. En effet, la manœuvre devait durer moins de 12 secondes. Mais un imprévu eu lieu. L’agent sensé saisir Eichmann a trébuché, marchant sur son lacet. Par chance, Rafi Eitan bondit hors de la voiture.« Je l’ai attrapé par le cou avec une telle force que j’ai vu ses yeux s’écarquiller. Si j’avais serrer un peu plus fort, je l’aurai tué. Mon agent s’était relevé, il me tenait la porte ouverte. J’ai propulsé Eichmann sur banquette arrière. Mon agent s’est engouffré à l’intérieur, en s’asseyant à moitié sur Eichmann, le tout n’a pas duré cinq secondes. » raconta Eitan. Ramené en terre juive, Adolf Eichmann subit un procès le condamnant à mort .Le 31 Mai 1962, le jour de son exécution, il dit à Eitan : « Ton tour viendra Juif. ». Ce à quoi répondit l’agent : « Pas aujourd’hui Adolf, pas aujourd’hui ». La minute suivante, il fut pendu.

Malgré tout cela, cette mission ne semble pas être dans le but de défendre Israël. En effet, après le procès de Nuremberg, peu de Nazis concernés directement par la guerre et l’extermination des juifs furent encore vivants. Ce qui nous amène à penser que cette mission relève plutôt de la vengeance ou du moins à un procès et à une condamnation justifiés. Cependant comment les rescapés de la solution finale pouvaient- ils vivent correctement après toutes les misères subies ? Tournée dans ce sens, cette opération ne nous apparaît alors non plus comme une vengeance mais comme un acte de défense morale. En outre, c’était un message explicite destiné aux derniers responsables de ces horreurs mais aussi à ceux qui perpétuaient l’idée que les Juifs étaient la cause de tous les problèmes sur Terre.

Le vol du Mig21

      L'avion de chasse le plus mystérieux de son époque est le Mig 21. En pleine guerre froide, il était désiré de tous, en particulier des Américains. Or un homme dont le nom de code était Salman, se présenta à l'ambassade israëlienne à Paris avec une proposition stupéfiante: moyennant un million de dollars, ils livreraient un exemplaire de cet avion militaire car l'envie de mettre la main dessus était irrésistible.

      Meir Amit, directeur du Mossad entre 1963 et 1968 , envoya un de ses agents sous le nom de George bacon en Irak. Il noua contact avec le neveu de Salman, Joseph, à Bagdad.
Dès lors , l'entreprise se mis en place. La soeur de Joseph avait un fils, Munir pilote de chasse dans l'armée Irakienne. L'Irak allié des Russes s'étaient vu fournir des Mig 21 quelques années auparavant. Munir pouvait donc livrer ce fameux avion par la voie des airs en territoire israëlien. C'était un gros risque pour le Mossad car s'ils se faisaient escroquer, beaucoup d'agents se verraient découverts et courraient de grands dangers. D'ailleurs, Munir commençait à avoir des remords sur le fait de trahir sa patrie qui l'a vu naître.PAr chance, le Mossad réussi à le convaincre que c'était la meilleure chose qu'il puisse faire, lui qui désirait fuir l'Irak avec toute sa famille. Munir resaisi, l'opération fut lancée et réussie. Munir décola de sa base et traversa la frontière avant que d'autres eurent reçus l'ordre de l'abattre. Le 15 août 1966, quelques heures après le lever du jour, il attérit sur une base militaire du nord d'Israël.
Le Mossad venait de s'adjuger un rôle de premier plan sur la scène mondiale de l'espionnage. En pleine guerre froide, ils s'affichèrent alors contre la Russie tandis que les pays frontaliers étaient pro-communistes. Ils se firent détestés davantage. Cette réussite leur a permis de s'apercevoir de l'avancée russe. Ainsi les secrets technologiques sur cet avion ne furent plus qu'un lointain souvenir pour les Russes. Ceci n'est pas sans rappelé le vol de plus de deux cent mille dessins du Mirage III- C français car le Mossad fut capable de produire une réplique de l'appareil à l'identique

      Cette guerre industrielle était très importante car les deux avions cités équipaient les pays ennemis d'Israël. Malgré le fait qu'une guerre technologique débuta entre le bloc occidental contre le bloc soviétiques, le pays sioniste connaissait alors le comportement de ces avions ce qui lui donnait un avantage conséquent lors des guerres qui ont suivies permettant la survie de militaires juifs.

Opération colère de Dieu

     L'opération colère de Dieu a tenu le monde en haleine. Lors des Jeux-olympiques en été 1972 à Munich, le groupe Septembre noir a pris en otage onze athlètes israëlien et les ont tous assassinés. Cette opération menée contre l'acte de terrorisme s'est voulu être découragant pour ceux désireraient porter un coup aux Israëlien. Le Mossad s'est alors épris de l'action.

      Peu après l'évènement, la Première ministre israélienne Golda Meir a donné l'aval de l'opération appelé donc Colère de Dieu. Les cibles visées par la mission concernaient l'ensemble des membres de Septembre Noir mais aussi des personnes de l'Organisation de Libération de la Palestine ayant participé directement ou indirectement. L'opération a duré plus de vingt ans car les reponsables de ces actes savaient pertinament qu'ils ne pouvaient que courir derrière le temps mais pas après leur mort.

      L'assassinat a donc servi à Israël de reconsidérer sa politique anti-terrorisme. Pour décourager et dissuader de futurs actes de terrorisme à l'encontre d'Israël, le Mossad se devait d'anéantir ceux qui commanditèrent ou exécutèrent la prise d'otage de Munich. L'efficacité de la dissuasion a fait ses preuves puisque depuis cet évènement malheureux dans la jeune histoire d'israël, aucune prise d'otages juifs n'a été resensée. Malgré le fait que pour certain ce ne soit qu'exclusivement de la vengeance, cela à permis de préserver la vie d'Israëliens car tous les terroristes ont été prévenu que des actes semblables seraient punis de mort par le Kidon.